mercredi 17 août 2011

Sea, pop & sun

27 juillet 2011
Saint-Quay-Portrieux/Festival Place aux artistes
W/The Popopopops


De Cock Robin aux Bewitched Hands, la programmation de ce festival s'étalant sur juillet et août voit large! A l'honneur ce soir : la pop made in Rennes. L'occasion pour nous de passer une belle journée ensoleillée avec nos (popopo)potes des popopopops. On se croise souvent et nous répétons dans le même local, mais on avait jamais été programmés sur une même soirée. Excellents musiciens, ils balancent un set pêchu et maîtrisé, construit sur des titres imparables.

Vincent (fan des Smiths)
Vincent (fan des Smiths)

Mitch Bambatriste

les bronzés 
Oliv Bambatriste
Photos: Vincent Bessy (sauf 1 et 4)




V

Manceau aux Franco (interview)


lundi 18 juillet 2011

Bon vent

13 juillet 2011
La Rochelle / Francofolies
(Scène de l'horloge rouge)

Sans surprises, l'ambiance est très familiale et touristique.On joue entourés par l'Atlantique qui nous jette son vent fou à la gueule. Devant nous : un public expressif et juste derrière eux, les tours du vieux port qui nous matent droit dans les yeux. Il y a pire comme décor...Sans doute inspirés par le tigre qui s'affiche sur le sweat de Julien, on livre un set assez rageur et rentre-dedans. De son côté à la console, Oliv bataille ferme contre le vent et essaie d'en réduire les dommages collatéraux.

S'en suivent quelques interviews, aux quatre coins d'une Rochelle labyrinthique et surpeuplée, un titre acoustique dans une baignoire, un repas en bord de mer et un excellent concert de The shoes au casino.

C'était notre dernière grande scène avant la pause estivale. Au programme des prochaines semaines: pré prod de nouveaux morceaux et seconde session d'enregistrement à Rouen.  
  
ps: crédits pour 2 photos: Alice Gaudriault  



V

Speed dating

3 juillet 2011
Arras / Main square festival 
Scène Green Room 

Levés avant les poules (départ de Rennes à 4h15), nous roulons à la fraîche pour le grand barnum (f)estival du ch'nord. Entre deux vannes sur Coldplay et quelques avis éclairés sur l'affaire DSK, l'ambiance est plus à la tchatche qu'à la somnolence.Mais une fois sur place, plus personne ne bronche à la vue de la "petite"scène de la green room. Une sorte de gros mamifère qui nous attend, la gueule ouverte, pour le repas de 14h. On s'en doutait, à mesure que l'heure H arrive, le couillomètre général se rapproche de zéro.

Les trente minutes de set défilent trop rapidement, surtout que la vitesse de croisière n'est atteinte qu'au bout du troisième morceau. On finit  devant une masse un peu abstraite, devant qui on a parfois du mal à trouver le bon ton. Comme un speed dating à 110 dB...

Entre ce qu'on vit sur scène et le ressenti des gens devant nous, il y a souvent un monde.Backstage, l'enthousiasme des festivaliers et les commentaires bienveillants nous donneront une vision un peu plus juste de ce qui s'est vraiment passé ici

Le job fait, direction le catering où la qualité des mets locaux nous font heureusement oublier la soupe servie par Bruno Mars sur la grande scène d'à côté. 
 








V

Recordings # session 1

Du 5 au 11 juin 2011
Rouen / Tahiti Lab

Première session d'enregistrement dans l'antre des Tahiti 80. Un endroit où le temps n'a plus beaucoup d'importance et où l'on chante devant les Beatles.Une semaine grisante passée avec Xavier et Pedro qui produisent nos titres. Plus de détails très bientôt...





 V

vendredi 15 juillet 2011

Sea side

4 juin 2011
Trebeurden / L'oreille à coulisse


Jouer sur la Côte de granit rose en juin présente plusieurs avantages: 

1/ Pouvoir manger des gaufres face à la mer et lézarder sur le sable après les balances, 
2/ Pouvoir se balader avec des lunettes noires sans craindre de passer pour un frimeur, 
3/ Prendre un verre en terrasse avec l'équipe de l'oreille à coulisse
4/ Avoir l'impression d'être en avance sur nos vacances.

ps: chouette concert sinon. 




V

A l'américaine

14 mai 2011
Hédé Festival 'action planète propre'
(W/ M. Roux)

L'idée était de profiter de ce samedi pour prendre une photo de groupe sur le vif et sans préparation. Rappel des faits: il est 14h30, on vient de balancer et on s'emmerde un peu. Soudain, aux abords des onze écluses d'Hédé, le moteur d'une Cadillac nous sort de notre torpeur digestive. En moins de deux, on décide d'arrêter le conducteur de la grosse cylindrée pour se faire tirer le portrait devant. L'affaire est bouclée en trente secondes.

Malgré un air semi-méfiant, le propriétaire de l'engin consent à nous laisser aller au bout de cette entreprise un rien neuneu. Le type présente la panoplie complète du participant au congrès des garçons vachers de Houston  parrainé par le parti républicain: chemise en jean neige, Ray-Ban aviateur et calvitie sous Steson. Il marmonne un vague "merci "et redémarre aussi sec dans la campagne hédéenne.

Au final, on à l'air de quatre stagiaires embauchés sur le tournage d'un épisode de Dallas. Sans compter qu'avec le recul, se faire prendre en photo devant une bagnole alors qu'on participe à un festival écolo, c'est quand même un peu con...


V

MancEAU


9 mai 2011
Piscine de Saint-Méen-le-Grand  


La pop music n'est pas soluble dans le chlore. On l'a encore vérifié aujourd'hui après deux heures de live moite. Mieux: elle plaît au nageur sexagénaire du lundi soir. Ceci n'est pas notre baptême hydro-musical mais il est toujours étonnant de voir comment cette situation surréaliste peut nous paraître normale au bout de deux morceaux. 

Ce jour-là, certains membres du groupe ont joué torse-nu. Je ne citerai personne afin de respecter la pudeur de Julien et François.



V

lundi 16 mai 2011

A tribute to "Bastoche"


Le soixante-quatrième festival de Cannes rend ce soir un hommage à notre ingénieur du son (lire notre article précédent) dans le cadre de la section parallèle "Les héros ordinaires". Pour l'occasion, Frederic Mitterand, ministre de la culture et de la communication,  présentera un court métrage poignant dédié au grand homme.En voici un extrait.

vendredi 29 avril 2011

Y'a quelqu'un?

21, 22, 23 avril 2011
Scène SFR / Le Printemps de Bourges 
La Flèche d'Or / Paris (les Inrocks Indie club w/ Asobi Seksu, Underground Railroad, STAL)
Les 3 p'tits cochons / Le Printemps de Bourges (off)

   

Autopsie d’une console Midas. Nous sommes jeudi, il est environ 15h30 et celle-ci nous fait un gros "fuck". Les balances sont censées être finies depuis longtemps et nous jouons en plein centre de Bourges sur la scène SFR dans une heure. Sous le cagnard, Oliv  tente l’opération de la dernière chance. Il s’en sort In Extremis avec flegme et nous sauve le concert. Quelque part entre MacGyver et la main de Dieu…  



Vendredi matin. Séquence affichage dans le ventre de la bête (espace VIP et village). Armés d'un austère rouleau de gaffa noir, nous jouons des coudes avec la horde d'agraffeurs pros. Les palissades se noircissent rapidement et on estime ici l'espérance de vie d'une affiche à quinze minutes. Mais on s'en fout vu que la  ville a érigé un panneau à notre nom.




Vendredi après-midi. Entre Bourges et Paris. Le calme avant la tempête. Suivront les embouteillages de Pâques, des balances à 300 BPM et une ouverture de soirée Inrocks Indie Club à la Flèche d'Or. Le set sera très court  mais efficace et on aura le droit à un public cool. De loin le meilleur concert de ces trois jours.




Samedi. Aux 3 p'tits cochons, on retrouve avec plaisir les Welling Walrus, des lyonnais glam avec qui on avait déjà joué à l'Aéronef de Lille en octobre. Passage de relais dans la cuisine /backstages et chorégraphie  improvisée devant l'Ipod.






V

mercredi 20 avril 2011

Ombre et lumière

6 avril 2011
Le Scopitone/Paris 
Tremplin pop rock (w/12 dirty bullets)  

Situé au coeur du Paris chic (Louvre et Palais Royal à proximité), cet endroit troglodyte ressemble aux boîtes où Ardisson enregistrait ses émissions dans les 90's. Mais Dieu soit loué, pas de Philippe Corti à l'horizon.

Après une délicieuse ballade post-balances dans les jardins des Tuileries, on regagne la salle où 12 dirty bullets commence à jouer. Tout en distorsion, les londoniens envoient du lourd devant un public clairsemé. On prend le relais face à une salle tout aussi calme pour livrer un concert honnête mais un peu en demi-teinte.

Note pour plus tard: Accompagné par Thriller, le rangement du matos passe beaucoup plus vite. A renouveller...  








mardi 5 avril 2011

Band on the run

23 et 25 mars 2011
Le 106/ Rouen (Supporting Cali)
La Citrouille/ Saint-Brieuc (Supporting Kill the Young)  

Avant Paris (Le Scopitone ce mercredi et La Flèche d'or  le 22 avril), quelques impressions de nos deux dernières dates où nous avons croisé une truite arc en ciel et quelques lads de Manchester...
 


Rouen : sold out!





V

mercredi 16 mars 2011

Thank you Lorient!

12 mars 2011
Le Manège / Lorient
Supporting The Bewitched Hands


C'est le genre de salle qui en a vu passer, un endroit où il y a du vécu et ça se voit sur ses murs. On aime d'entrée. Deuxième raison d'avoir le sourire: on ouvre ce soir pour The Bewitched Hands, groupe qui a récemment  pondu un de nos albums de chevet et dont on apprécie la démarche.

D'une grande générosité, le public lorientais  fait rapidement décoller notre set  et nous avec. Dès les premières notes de Love That Never Was, le morceau d'intro, notre taux d'endorphines s'emballe et ne baissera pas durant les quarante prochaines minutes. Conséquence: on a un peu tendance à jouer les morceaux à un tempo plus tendu et rapide que d'habitude. On ressort de là avec des têtes de 33 tours passés en 45 tours.             


Les Bewitched Hands prennent le relais avec un classe débraillée et un son énorme.Une grande fraîcheur ressort de leur concert où chaque titre sonne comme un classique.Ca slam gentiment dans le public. Faisant loge commune avec eux, on passe le reste de la soirée à discuter dans un climat nicotiné et houblonné. On recroise certains d'entre-eux aux aurores lors du petit dej au Mercure du centre-ville. Ils filent ensuite pour Austin/Texas via Reims et nous pour Rennes via Ploërmel...



V

mardi 15 mars 2011

L'Etage # 3

09 mars 2011
Rennes, L'Etage (Liberté haut)
Supporting Mademoiselle K

Sur son affiche de tournée 2011 surplombant le Liberté, Sardou se la pète méchamment.Crinière blanche, regard martial et torse bombé, on dirait Napoléon en pleine gamberge au petit matin d'Austerlitz alors que ses troupes dorment encore. Etrangement relooké façon Mods 66 (pompes ritales, pantalon cigarette), l'homme du Connemara semble nous dire "bande de p'tites merdes, ça fait quarante-cinq balais que je suis là et c'est pas votre soupe à l'anglaise qui va me détrôner!". Face à ce dangereux mégalo, on se réfugie fissa dans la grande salle, de peur de passer sous la guillotine, outil dont il a tant loué les mérites jadis...



On débarque sur scène pour les balances en essayant de se frayer un chemin dans la jungle d'instruments du groupe de Mademoiselle K. Bavant devant le gigantesque CP 80, le MS 20, le Mellotron ou les multiples pédales, on se croirait en plein salon de la musique en 1978. Ca se passe moyen pour nous: un buzz énorme dû aux lumières s'échappe de l'ampli de Sam ainsi que de mon Ampeg. mais la décision de s'en foutre est finalement prise. Advienne que pourra.

Au rayon chiffon, Julien inaugure ce soir un tee-shirt Nirvana du plus bel effet et une casquette piquée au chanteur de Grandaddy. François quant à lui jouera cravaté. Dix minutes avant le concert et avant de rejoindre la régie son, Oliv nous informe que la salle est quasi pleine. Le temps de tester un nouveau cri de guerre, on se retrouve effectivement devant un large public. Le son sur scène est noyé dans un écho surprenant mais pas forcément désagréable. Chaque morceau de ce set très court est chaleureusement accueilli, y compris deux nouveaux titres qu'on teste ce soir. Nous apprécions d'autant plus que tous ces gens ne sont pas venus pour nous.

21h15: On plie rapidement le matos et allons nous pizza-ifier au resto italien d'à côté, en évitant de croiser le  fils de Jackie Sardou.

V

lundi 14 mars 2011

Bibliothèque du Triangle

25 février 2011
Centre culturel "Le Triangle"/Rennes
A la découverte de la scène rennaise 

A priori, hormis une attirance pour le goulot rien ne rapproche Liam Gallagher de Renaud. Pourtant en cette fin d'après-midi les deux bad boys ont fait le déplacement pour ce concert assez spécial: l'un en couverture du dernier Rock and Folk placé sur l'étagère des périodiques et l'autre sur la pochette de son album Marche à l'ombre, posé sur une table. Ils nous regardent jouer sans broncher. Derrière mon clavier, au rayon "théâtre classique", un autre people muet: Molière. Pas l'air branché pop pour un sou.

Heureusement, le reste du public est en mode convivialité et leur accueil fait de ce concert un moment à la fois intime et funky. Après beaucoup de temps passé à concevoir de nouveaux morceaux ces dernières semaines, ça fait un bien fou de refaire du live.






V

vendredi 7 janvier 2011

Review Septembre-Decembre 2010.

Plein de plutonium dans la DeLorean OK. Programmation du convecteur temporel sur le 28 septembre 2010 OK. Ready pour le film de l'automne:  


28 & 29 septembre 2010
Jardin Moderne/Rennes.


Nous sommes en résidence ici pour deux jours. Premier rendez-vous prévu dans le cadre de l’accompagnement commun mis en place par le triumvirat rennais: Ubu, Jardin Moderne et Antipode, dont nous avons la chance de bénéficier.




L’occasion de tester de nouveaux morceaux, gommer le superflu et travailler le détail afin de peaufiner notre live. Pour plus de cohérence sonore sur scène, on décide d’utiliser deux basses et d'intégrer un autre clavier : le Juno 6, une bestiole entendue notamment dans Ulysse 31, Les Mystérieuses Cités d’Or ou Goldorak.


1er octobre 2010
Echonova/Vannes.

 Enoalie + Manceau + Lily Wood and the Prick + Rubin Steiner: affiche éclectique pour cette soirée des  Slips volants à l’Echonova. La scène est grande et notre disposition encore un peu expérimentale ne nous convainc que moyennement. L’accueil (public et équipe de la salle) en revanche est parfait. Cette date inaugure aussi notre collaboration avec Rémi et Jérôme nos nouveaux amis de Diaphonics, chargés de la captation de certains concerts et de la réalisation des Live Reports.



7 octobre 2010
Révélations CM
L'Aeronef/Lille.

Sur la route, nous faisons un détour par Arcueil où j’achète un Juno 106 (frère cadet du Juno 6) d’occasion. Anciennement responsable des jingles de Skyrock, son propriétaire nous raconte que ce clavier lui a aussi servi à maquetter le thème du cultissime Auteuil Neuilly Passy des Inconnus.




De Lille, on ne verra que la salle, ses loges et le Formule 1, d'où une légère frustration. Le concert lui est cool et on sort de scène avec un grand sourire. Le temps de savourer un repas raffiné, on se retrouve à nouveau sur scène pour recevoir le prix « révélations pop rock » de ce concours organisé par une banque mutualiste. A cet instant, on ressemble à des lapins pris dans les phares d’une voiture... Fin de soirée : drinks avec l’équipe de l’Aeronef, discussion avec le gratteux de kaolin (programmé ce soir en clôture), rigolades et dodo. Rien à voir : le retour vers Rennes le lendemain sera marqué par un débat collectif sur la longueur réel des vers solitaires.


9 & 10 octobre 2010
Tournage du clip The Melody of Happiness/ Rennes
Réal: Clément Gino.

nO es ellibahséd ua sniom 85 siof te no essap al eénruoj à rebmot snad ebreh’l. tnemesuerueH tse’c enu sèrt elleb eénruoj été’d neidni.




 
13 octobre 2010
Echo du Oan's
Oan’s Pub/ Rennes.

Pas mal de potes et une bonne ambiance pour le premier Echo du Oan's de la saison consacré à Manceau.C’est Oliv, notre ingé-son et régisseur qui organise cette émission toute l’année avec Youl (par ailleurs rédacteur d’Alter1fo et guitariste de Success). Au programme du show en direct du Oan’s pub: une  agréable interview menée par Ced de Canal B (chargé de la captation et de la rediffusion) et un set de dix titres joués pianissimo. En blindtest de début d’émission, Oliv nous fait la surprise de choisir Voyages, le joyaux qui ouvre l’album Polnareff's de 73. Plaisir.      


24 & 25 octobre; 9 & 10 novembre 2010
Résidences à l'Ubu et à l'Antipode/Rennes.

S’il est captivant, le travail scénique n’est pas toujours un exercice valorisant pour l’ego. Il faut savoir jeter certaines habitudes, bosser le détail, écouter l’entourage et garder son sang froid face à un matos capricieux.
Plus que le lynx ou la panthère, le clavier analogique est le vrai cousin du chat : sensuel mais indomptable. Après les crépitements du Korg Lambda, c’est le Juno qui nous fait sa crise en plein début de résidence et nous force à lui trouver un remplaçant numérique pour le live. A part ça, la famille s’agrandit : bienvenue à la MPC 500 (sampler moche mais pratique) et aussi à la sexy Telecaster Sunburst. 

En dehors de notre obsession (faire un truc qui ressemble à de la musique sur scène), cette série de résidences nous permet de peaufiner le visuel. Pour nous aider sur cet aspect, Rémi la Bricole conçoit des lumières et éléments de décors quasi Burtoniens (loupiotes à long cou, rideau de tulle...).     

Rémi la Bricole



21 octobre 2010
Prix Goncourt des lycéens
Théâtre de l’Odéon/Paris.

Cadre prestigieux pour ce concert en formation réduite. Très réduite même car seul Julien s’y colle. Il n’a que quelques jours pour revisiter les morceaux guitare/voix. Apparement, le concert, initialement prévu à quatre, ne pouvait pas se faire avec le groupe entier pour des raisons euh…techniques…

 

18 novembre 2010
Le Réservoir/Paris.

« Le Réservoir : est-ce qu’on va le remplir ? » (running gag de Sam). Réponse : Oui. On ne doit jouer que vingt minutes pour cette soirée réunissant les lauréats des différentes catégories du concours, mais on prend beaucoup de plaisir à être là.  Baroque, la salle est superbe et chargée de fantômes. Même si on a un peu l’impression de faire un numéro pour Le plus grand cabaret du monde (le public est attablé), le sprint de ce soir plait. Autre constat : l’organisation n’a pas lésiné sur le pétillant. L’ultime bonne nouvelle est que l’on peut se rendre à l’hotel à pied…



27 novembre; 2 & 3 décembre 2010
Tournée des Trans
(VIP/ Saint Nazaire; Olympic/Nantes; La Luciole/Alençon)


Avant le concert du Liberté dans le cadre des Transmusicales, ces trois dates nous permettent d'ajuster et de tester certains détails: ordre des morceaux, enchaînements, rythme général du set...Pour la première fois, on prend la route à sept pour une joyeuse conquête du grand Ouest enneigé. Au rayon des images tenaces: l'élégant matos vintage des Sudden Death of Stars, le batteur extra-terrestre de [TRAP]A la recherche du nouveau Michael Jackson maté à 4 h du mat' dans un B & B, le concert jubilatoire des Concrete Knives, les dingueries de Ween dans l'auroradio, les transformistes de la pizzeria d'Alençon, la 'rat on a scootermania"... 


 
 
 
29 novembre 2010
Studio "Passage à Niveaux"/ Rennes

Comme pour Lady Killer l'été dernier, nous enregistrons et mixons dans l'urgence avec Seb (aka Choupi). Cette fois-ci, il s'agit de deux nouveaux morceaux destinés à la promotion en vue des Trans: Little by Little et Love that Never Was.Certains arrangements naissent un peu au feeling dans la régie, le but étant de ne pas "surarranger".Oliv (aka Bastoche) vient également à la console nous donner un coup de main et surtout une oreille extérieure. L'affaire est bouclée dans la nuit mais il est fort probable que ces morceaux prennent un autre visage dans un futur proche.
 
Le flegmatique Choupi

10 décembre 2010
Transmusicales
L'Etage (Le Liberté)/Rennes.

8h30: Balances au chant du coq. Entre rires nerveux et mal de ventre naissant.
9h30: Loges: bilan rassurant du soundcheck avant dispersion des troupes.
11h/13h: Comment tuer le temps? François achète un tee-shirt Guns'n Roses, moi un tee-shirt à l'effigie d'un buffle ricain (pourquoi? aucune idée), Sam reste sur place à fumer des clopes et Julien part dormir chez lui.
13h30: Ragoût + crème brulée à la cantine du Liberté. Je ne finis pas la crème.
14h30/16h: Loge, clopes, rédaction de Sets Lists, vocalises, mal au ventre collectif confirmé.
16h/17h: On joue devant une salle bien remplie et réceptive. Beaucoup de visages connus parmi plein d'inconnus.Ca passe vite et on arrive même à prendre plaisir.Pas de problème de son, quelques pains mais l'ensemble est relativement fluide.
Temps de descente post-live estimé à 1h30.

 
 
15 décembre 2010
Finale du Prix Mediator Ouest France
L'Ubu/Rennes.

On joue en dernier, vers minuit. Show TV oblige, on nous demande le minimum syndical: deux titres et basta.On passe donc la soirée à regarder défiler les neuf autres groupes, tous soumis à ce même cahier des charges.Autant dire que la soirée ressemble à un changement de plateau permanent et que dans ces conditions propices à l'engourdissement, mieux vaut la jouer à l'énergie. Passées les phrases introductives de l'aboyeur (ambiance ring de boxe ou Macumba club c'est selon), on envoie donc Take Back et Lady Killer d'une manière plutôt burnée. On sort de là liquides et éssoufflés comme si un concert entier venait de défiler en à peine 10 minutes. Le Palmarès est annoncé quelques minutes après sur cette même scène par le président du jury: nos camarades de Concrete Knives remportent la mise et c'est largement mérité.


V