mercredi 16 mars 2011

Thank you Lorient!

12 mars 2011
Le Manège / Lorient
Supporting The Bewitched Hands


C'est le genre de salle qui en a vu passer, un endroit où il y a du vécu et ça se voit sur ses murs. On aime d'entrée. Deuxième raison d'avoir le sourire: on ouvre ce soir pour The Bewitched Hands, groupe qui a récemment  pondu un de nos albums de chevet et dont on apprécie la démarche.

D'une grande générosité, le public lorientais  fait rapidement décoller notre set  et nous avec. Dès les premières notes de Love That Never Was, le morceau d'intro, notre taux d'endorphines s'emballe et ne baissera pas durant les quarante prochaines minutes. Conséquence: on a un peu tendance à jouer les morceaux à un tempo plus tendu et rapide que d'habitude. On ressort de là avec des têtes de 33 tours passés en 45 tours.             


Les Bewitched Hands prennent le relais avec un classe débraillée et un son énorme.Une grande fraîcheur ressort de leur concert où chaque titre sonne comme un classique.Ca slam gentiment dans le public. Faisant loge commune avec eux, on passe le reste de la soirée à discuter dans un climat nicotiné et houblonné. On recroise certains d'entre-eux aux aurores lors du petit dej au Mercure du centre-ville. Ils filent ensuite pour Austin/Texas via Reims et nous pour Rennes via Ploërmel...



V

mardi 15 mars 2011

L'Etage # 3

09 mars 2011
Rennes, L'Etage (Liberté haut)
Supporting Mademoiselle K

Sur son affiche de tournée 2011 surplombant le Liberté, Sardou se la pète méchamment.Crinière blanche, regard martial et torse bombé, on dirait Napoléon en pleine gamberge au petit matin d'Austerlitz alors que ses troupes dorment encore. Etrangement relooké façon Mods 66 (pompes ritales, pantalon cigarette), l'homme du Connemara semble nous dire "bande de p'tites merdes, ça fait quarante-cinq balais que je suis là et c'est pas votre soupe à l'anglaise qui va me détrôner!". Face à ce dangereux mégalo, on se réfugie fissa dans la grande salle, de peur de passer sous la guillotine, outil dont il a tant loué les mérites jadis...



On débarque sur scène pour les balances en essayant de se frayer un chemin dans la jungle d'instruments du groupe de Mademoiselle K. Bavant devant le gigantesque CP 80, le MS 20, le Mellotron ou les multiples pédales, on se croirait en plein salon de la musique en 1978. Ca se passe moyen pour nous: un buzz énorme dû aux lumières s'échappe de l'ampli de Sam ainsi que de mon Ampeg. mais la décision de s'en foutre est finalement prise. Advienne que pourra.

Au rayon chiffon, Julien inaugure ce soir un tee-shirt Nirvana du plus bel effet et une casquette piquée au chanteur de Grandaddy. François quant à lui jouera cravaté. Dix minutes avant le concert et avant de rejoindre la régie son, Oliv nous informe que la salle est quasi pleine. Le temps de tester un nouveau cri de guerre, on se retrouve effectivement devant un large public. Le son sur scène est noyé dans un écho surprenant mais pas forcément désagréable. Chaque morceau de ce set très court est chaleureusement accueilli, y compris deux nouveaux titres qu'on teste ce soir. Nous apprécions d'autant plus que tous ces gens ne sont pas venus pour nous.

21h15: On plie rapidement le matos et allons nous pizza-ifier au resto italien d'à côté, en évitant de croiser le  fils de Jackie Sardou.

V

lundi 14 mars 2011

Bibliothèque du Triangle

25 février 2011
Centre culturel "Le Triangle"/Rennes
A la découverte de la scène rennaise 

A priori, hormis une attirance pour le goulot rien ne rapproche Liam Gallagher de Renaud. Pourtant en cette fin d'après-midi les deux bad boys ont fait le déplacement pour ce concert assez spécial: l'un en couverture du dernier Rock and Folk placé sur l'étagère des périodiques et l'autre sur la pochette de son album Marche à l'ombre, posé sur une table. Ils nous regardent jouer sans broncher. Derrière mon clavier, au rayon "théâtre classique", un autre people muet: Molière. Pas l'air branché pop pour un sou.

Heureusement, le reste du public est en mode convivialité et leur accueil fait de ce concert un moment à la fois intime et funky. Après beaucoup de temps passé à concevoir de nouveaux morceaux ces dernières semaines, ça fait un bien fou de refaire du live.






V